Que vous apporte le suivi CAP’T€C ?
Le centre de gestion nous donne un résultat économique, mais donne peu d’éléments pour comprendre pourquoi cela va bien ou mal. Avec le CAP’T€C, on peut mieux expliquer les chiffres avec des arguments techniques. Il permet de sortir des résultats uniquement sur l’atelier caprin et de pouvoir se comparer avec des troupeaux du même secteur, qui ont les mêmes problématiques climatiques, des rations et des conduites d’élevages semblables.
Avez-vous des exemples de pratiques misent en place pour améliorer vos résultats ?
Nous avions remarqué un niveau de charges élevé sur le poste « minéraux et autres aliments ». En raisonnant notre consommation, nous avons réussi à revenir dans la moyenne. Nous avons aussi un prix du lait trop bas sur l’exploitation. C’est l’une des raisons de la mise en place de l’insémination artificielle depuis 4 ans, dans le but d’améliorer la qualité du lait. Enfin, suite aux réunions et aux échanges avec les autres éleveurs, nous avons installé des râteliers dans les cases pour que les chèvres aient du foin toujours à disposition.
Pourquoi participez-vous à ces réunions ?
La réunion est un moment privilégié pour prendre le temps de se pencher sur les résultats du troupeau et de consacrer un après-midi uniquement à ça. L’échange avec les collègues est un moment important même si pour moi l’idéal serait de poser nos résultats sur la table et de pouvoir discuter encore plus ouvertement de nos pratiques, mais pour cela il faudrait l’aval de tous les participants.