La prise de terre
Elle est obligatoire, car associée au disjoncteur différentiel. Elle constitue un élément primordial de la sécurité. Elle permet un bon écoulement des courants de fuite accidentelle ou naturelle.
Pour la sécurité humaine, sa valeur doit être < à 50 ohms (unité de résistance) dans un lieu humide (SDB, cuisine..). On préconise une valeur < à 18 ohms (SDT..) pour les animaux qui ont une impédance (résistance) de corps environ 10 fois plus faible que celle de l’Homme.
Lors de sa conception, nous recommandons d’utiliser de la tresse de cuivre nu, de section 25 mm², partant du dessous d’une barrette coupure de terre. La bonne qualité d’une terre est en lien avec la texture et l’humidité de son sous-sol, puis de la longueur de tresse de cuivre qui sera disposée en zigzag de préférence sur plusieurs strates.
On préconise de faire vérifier la résistance d’une terre environ tous les 5 ans ou lors de difficulté avérée. Cette mesure doit être réalisée par une personne titulaire d’une l’habilitation électrique, suivant la méthode des 62 %, avec un mesureur de terre.
Sa valeur ohmique peut varier en fonction des conditions climatique, et suite à une très forte décharge lors d’un orage. Il est important de respecter une distance entre les autres terres (terre de neutre, de clôture, ou d’une installation photovoltaïque..) afin d’éviter qu’elle soit en couplage avec ces dernières qui peuvent être une origine de pollution électrique : « les courants parasites prennent toujours le chemin le plus rapide ».
Une terre de clôture ne doit jamais être reliée sur une terre de bâtiment ou maison. Car elle permet lors de défaut sur le parcellaire, le retour des électrons au poste de clôture.
En géobiologie, une très bonne terre électrique doit être éloignée des autres pollutions électriques, placée en zone neutre, en dehors de tout passage d’eau ou faille qui peuvent devenir de véritable « câble électrique virtuel » dans le sous-sol.
Les liaisons équipotentielles
Toutes les pièces métalliques, appareils électriques en contact direct (stalle SDT, robot, cornadis, abreuvoir, bâtiment métallique)… ou indirect (treillis, pompe de forage…) doivent être reliées à la terre. La valeur de ces liaisons doit être < à 2 ohms pour l’Humain, en élevage on recommande < à 0.5 ohms du fait de la faible impédance des animaux.
Les connexions par soudure ou par brasure sont à privilégier, car plus pérennes dans ce milieu corrosif. Les cosses et les colliers finissent toujours par s’oxyder ou s’abimer par la présence des animaux.
Lors d’un diagnostic électrique géobiologie, nous effectuons entre autre, ces mesures ou préconisations afin de garantir la bonne décharge des équipements et une tension de contact la plus faible pour les animaux dans leur bâtiment d’élevage.