TEMOIGNAGE
GAEC DE LA PICHONNIERE
Julien LEPELTIER et son épouse
1 salarié, 2 apprentis
120 vaches laitières en traite robotisée
1 atelier Bœufs
On a fait notre diagnostic carbone, il y a un an et demi quand on est arrivé dans notre nouvelle laiterie, LSDH.
Qu’est-ce que votre diagnostic a mis en évidence ?
Le diagnostic nous a montré qu’on pouvait améliorer l’âge au premier vêlage, ainsi que la productivité des vaches et l’autonomie protéique.
Suite au diagnostic, qu’est-ce que vous avez mis en place chez vous ?
Il y a des choses qu’on a mis en place assez vite, comme limiter le labour, ou valoriser les haies en bois énergie. C'était assez simple à faire donc cela a été rapide.
Après, on a axé pas mal notre travail sur l'autonomie protéique, à travers des ensilages d'herbe. Là où il y a quelques années, on avait une faible part, aujourd’hui par moment on monte à plus de moitié, voire deux tiers d’ensilage d’herbe dans la ration.
Et du fait qu’on soit passé en filière bleu blanc cœur, où il faut du lait riche en oméga trois, cela a un double avantage. Cette herbe nous fait faire des économies de protéines mais en plus nous aide à avoir des oméga 3 dans le lait. Et en fait, ces rations oméga 3 permettent aussi de baisser la quantité de méthane que rejettent les vaches !
Aujourd’hui, on monte à plus de moitié, voire deux tiers d’ensilage d’herbe dans la ration.
Comment avez-vous travaillé ?
Germain NERE, Consultant nutrition à Seenovia, nous a accompagné dans cette démarche. Cela s’est fait un peu au fur au fur à mesure, c’est vrai que d'année en année j'ai un peu augmenté mes surfaces d'ensilage.
Après avoir des rations qui sont riches en herbes, il n’y a pas que des avantages, loin de là. Il y a aussi des inconvénients à gérer parce que ça peut manquer en énergie. On peut avoir un troupeau qui a tendance à s’amaigrir donc il y a des points de vigilance à avoir quand même. Germain me suit sur tout ça, il consulte mes données robot et s’il voit que quelque chose dérive, il me contacte, on échange.