Climat : quelle résilience pour les systèmes fourragers en bovins allaitants ?
La résilience des systèmes fourragers en bovins allaitants fait référence à leur capacité à maintenir leur productivité et leur fonctionnement malgré les perturbations ou le stress, tels que les conditions météorologiques défavorables, les maladies du bétail, les fluctuations des prix minimisant ainsi les pertes de production et donc de rentabilité.
Le graphique ci-dessous présente les actions favorisant la résilience :
En complément, voici d'autres axes favorables à la résilience d'un système bovins :
1
100 % de la SAU clôturée
2
Améliorer la fertilité des sols
3
La gestion de l'eau
4
La sélection génétique
Cela permet de pouvoir pâturer des couverts, des dérobées sur l’automne ou
l’hiver sans impact sur leur production.
Cela inclut la pratique de la rotation des cultures, l’adoption de techniques de conservation des sols et l’utilisation de cultures de couverture pour améliorer la structure et la fertilité du sol et ainsi réduire sa dépendance aux besoins en eau.
Stocker de l'eau excédentaire l'hiver permet une utilisation par irrigation au bon moment.
Adapter les types d'animaux, en privilégiant par exemple des vaches pouvant mobiliser au maximum leurs réserves sans modifier leurs performances de reproduction ou d'allaitement.
En conclusion, en adoptant ces stratégies et en intégrant une approche globale du sol à l'animal, les systèmes fourragers bovins peuvent devenir plus résilients et assurer une durabilité et une viabilité à long terme des exploitations.
Bénilde LOMELET, Expert Fourrages
En 2020, après une étude, j’ai fait le choix de diminuer les surfaces en cultures et de valoriser des terres séchantes par mon troupeau de Parthenaises.
J’ai alors implanté 25 ha de prairies, mis en place du pâturage tournant, implanté des dérobés riches en légumineuses et divisé par deux les surfaces en maïs ensilage et mes quantités de concentrés consommées.
Voici 3 ans que ce système est en place, les résultats techniques et économiques sont au rendez-vous.
Je souhaite implanter des nouvelles espèces en zones séchantes (luzerne, dactyle...), renouveler et clôturer les prairies.