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Comment gérer les boiteries au robot ?

Actualité21/06/2024Robot

Les boiteries sont l’ennemi n°1 des troupeaux en traite robotisée. Elles participent à la dégradation de la qualité du lait et ont un impact sur le déplacement de l’animal et donc la fréquentation au robot. Les problèmes de boiterie chez les bovins peuvent être liés à plusieurs facteurs, notamment les maladies (dermatite digitée), la génétique, la nutrition, les conditions environnementales et la conduite de troupeau. Voici quelques pistes pour limiter les boiteries au robot.

Comment gérer les boiteries au robot ?

Les boiteries sont l’ennemi n°1 des troupeaux en traite robotisée. Elles participent à la dégradation de la qualité du lait et ont un impact sur le déplacement de l’animal et donc la fréquentation au robot. Les problèmes de boiterie chez les bovins peuvent être liés à plusieurs facteurs, notamment les maladies (dermatite digitée), la génétique, la nutrition, les conditions environnementales et la conduite de troupeau. Voici quelques pistes pour limiter les boiteries au robot.

Prise de mesure pour identifier l'emplacement idéal du robot

Accès et déplacements

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Les vaches doivent se déplacer régulièrement pour accéder aux robots de traite. Si le sol est inapproprié (par exemple, trop glissant ou mal conçu), cela peut augmenter le risque de blessures aux sabots et les boiteries. Les vaches peuvent facilement être écartelées lors d’une glissade et ne plus se relever. Par ailleurs, les systèmes robotisés sont souvent en logettes et les vaches sortent moins, voire pas du tout les mois d’hiver. Ces différents facteurs sont très favorables à l’augmentation de la fréquence des boiteries.

Aujourd’hui, il faut intégrer la faisabilité du pâturage dans tous les projets robots, voire un simple parcours si le pâturage n’est pas possible, pour le bien-être des vaches.

Stress

La transition vers un système de traite robotisée peut causer du stress chez les vaches, surtout si elles ne sont pas habituées au système. Le stress peut affecter leur santé globale avec un déficit énergétique et des carences pouvant augmenter la prédisposition à la boiterie. Aujourd’hui les protocoles de transition au robot sont bien rodés, mais il y a tout de même parfois des vaches qui ne s’adaptent pas.

Un parage des animaux quelques semaines avant la mise en place d’un robot est tout indiqué.

Temps passé debout

Dans un système de traite robotisée, les vaches peuvent passer plus de temps debout pour accéder au robot et attendre leur tour. De plus, la manipulation fréquente des vaches par les robots de traite peut potentiellement augmenter la charge exercée sur les membres, en particulier si les vaches sont traites plus souvent qu'avec un système de traite conventionnel. Cela peut exercer une pression supplémentaire sur les membres et les sabots, augmentant ainsi le risque de boiterie. La nature du sol (béton, enrobé, tapis, pente, granulométrie, rainurage, scarification…) est également une donnée à prendre en compte.

Surveillance et

gestion individuelle

Les systèmes de traite robotisée offrent généralement une surveillance continue et une gestion plus individualisée des vaches. On détecte ainsi les animaux qui ont besoin d’être poussés au robot, et on peut ajuster l'alimentation et le repos pour les vaches qui montrent des signes de boiterie ou qui ont des besoins spécifiques en matière de santé des pieds. Cela peut aider à prendre des mesures préventives ou curatives plus rapidement.

Maladie de Mortellaro

La maladie de Mortellaro, aussi appelée dermatite digitée, est une maladie des pieds du bovin. Elle est due à une famille de bactéries qui pénètrent dans la peau des pieds et provoquent une inflammation. Cette maladie est de plus en plus fréquente en élevage ; il faut donc anticiper pour l’éviter. Certains robots sont équipés de système de désinfection. Si ce n’est pas le cas, il faut prévoir un pédiluve pour le lavage des pattes et la désinfection régulière, tout au long de l’année. Attention toutefois à l’utiliser correctement sinon ça ne sera pas efficace.

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En résumé...

Mesure de tension dans les abreuvoirs

En résumé, bien que les systèmes de traite robotisée offrent de nombreux avantages en termes d'efficacité et de gestion, ils peuvent également avoir des implications sur la santé et le bien-être des vaches, y compris les problèmes de boiterie.

Une conception appropriée du système, une gestion attentive, un parage préventif et une surveillance régulière sont essentiels pour minimiser les risques de boiterie et maintenir la santé des troupeaux.

Il faut aujourd’hui intégrer la faisabilité du pâturage dans tout projet robot et de modification de bâtiment, que ce soit pour le bien-être des animaux, notamment les pattes, mais aussi par rapport à la demande sociétale.

Si vous êtes déjà équipés d’un robot de traite et que vous rencontrez des difficultés sur la qualité du lait, le défaut de fréquentation au robot, la fécondité, l’abreuvement.. nos consultants peuvent vous aider à trouver des solutions adaptées à votre exploitation et à votre troupeau.

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