Aujourd’hui les accords bilatéraux, avec par exemple l’Italie, permettent un délai de 10 jours seulement entre la vaccination et l’export des animaux.
Avec la LSA, les animaux ayant l’âge minimal devront être vaccinés contre les sérotypes 4 ET 8 depuis au moins 60 jours avant leur départ vers tout pays de l’UE.
Une vaccination complète demande généralement 2 injections espacées d’au moins 21 jours. Elle doit être faite par le vétérinaire sanitaire de l’élevage.
Pour une primo vaccination il faut donc faire la première injection au moins 81 jours avant le départ de l’animal.
Par contre il n’y a pas de délai si c’est un rappel fait dans les temps (à 6 mois ou à 1 an selon les espèces et les vaccins).
Une deuxième possibilité un peu plus rapide, mais aussi plus complexe et couteuse, est prévue par la LSA. Il s’agit d’avoir pour l’animal une analyse PCR négative 14 jours après la mise en place de l’immunité vaccinale, laquelle demande généralement 21 jours. Si on additionne ça fait 21 jours pour la vaccination, plus 21 jours pour l’immunité, plus 14 jours avant de faire l’analyse. Soit 56 jours, plus le temps de recevoir le résultat négatif, entre la première injection de vaccin et le départ de l’animal.
Remarque : beaucoup de vaccins FCO ont un flaconnage de 50 ml minimum, une durée de conservation après ouverture de quelques heures et des doses de 1 à 4 mL pour les bovins. Il faut donc avoir 12 à 50 animaux à vacciner pour éviter le gaspillage. Parfois les vétérinaires sanitaires se chargent d’organiser la répartition des doses entre différents élevages.
La LSA supprimera les accords de pays à pays, des dérogations européennes sont envisagées mais non encore définies.
Enfin des demandes de reports d’un an de l’entrée en vigueur de la LSA ont été déposées et refusées, mais d’autres demandes de report sont en cours.